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Parce qu'il faut toujours un commencement...

Le vintage doit résister...

Ah ça c'est sûr ma bonne dame !

La mode du tout numérique tente de supprimer l’aspect « tactile » que nous pouvons avoir avec nos objets du quotidien. Ainsi les DVD, musiques, livres, jeux vidéo, tout ce qui peut être utilisé sur un ordinateur ou une tablette se dématérialise et devient volatile. Mais que deviennent les jaquettes et autres boîtes qui font le bonheur des collectionneurs et des amoureux des objets ? C’est un peu le constat malheureux que nous pouvons être amenés à faire lorsque l’on regarde autour de soi l’évolution des modes de consommation.

Il y a encore peu de temps, disons une dizaine d’années, vous n’aviez que les avis des magazines spécialisés pour vous faire une idée sur la qualité d’un jeu vidéo, ou bien sur le thème d’un film, l’intérêt d’un morceau de musique. Aujourd’hui tout est disponible de manière électronique, dématérialisée, virtuelle, intangible, … Nous n’allons pas râler car cela nous rend de fiers services au niveau du gain de place. Cependant, cela génère une frustration énorme pour tous les amoureux des belles boîtes et des belles jaquettes.

Et pas besoin d’être un vieux croûlant pour se rendre compte que, par définition, l’intangibilité d’un service dématérialisé nous fait acheter du vide, que personne ne sait ce que deviendront les sociétés d’aujourd’hui qui stockent pour nous les produits numériques sur des serveurs distants, que l’aspect extérieur des produits est de moins en moins attractif. Qu’est devenu le plaisir que nous pouvons avoir à manipuler ces objets, à les contempler, à faire en sorte de posséder des objets dont parfois seule cette possession nous les rend indispensables, même si leur usage reste très rare.

Je plains les nouvelles générations qui se targuent de jouer aux derniers jeux vidéos, d’avoir vu les derniers films sortis, d’avoir lu les derniers livres ou magazines, mais sans jamais en avoir eu aucun dans les mains, autrement que par l’intermédiaire d’un ordinateur, d’une console ou d’une tablette. Ils passent à côté de moment indescriptibles avec ces éléments d’un autre âge, certainement d’une époque où l’important était de pouvoir profiter d’une jeu ou d’un livre en le manipulant, en l’utilisant totalement, en pouvant également en profiter à tout moment sans durée limitée, sans obligation d’être relié au Net pour le mettre en fonction…. On pouvait aller à fond dans un support, admirer la jaquette du produit, compulser la documentation souvent volumineuse et accompagnée de plans et autres goodies. Aujourd’hui, toutes les boîtes ressemblent à des emballages de Blu-Ray Discs, n’incorporent que quelques feuillets afin de démarrer le jeu ou bien de la publicité pour le prochain film de la firme. Tout le reste, ce qui présentait l’intérêt d’une boîte se retrouve sur Internet et impose à l’utilisateur de se débrouiller avec. Le pire c’est que c’est un produit qu’il a acheté !

Tout cela pour dire que je continuerai à chiner pour trouver des objets rares ou antédiluviens, souvent considérés comme de l’époque vintage, mais qui restent chargés d’une émotion, d’un vécu. Et c’est finalement l’important dans ce qui nous entoure. Fuyons l’aseptisation de notre quotidien !!!

Que dire également de ces gens qui se disent « informaticiens » alors qu’ils ne pratiquent que l’usage de logiciels de traitement de texte ou de tableurs ? L’histoire réelle de l’informatique n’aura plus du tout la même saveur que celle que nous avons pu connaître durant la période 1970-1990 car il y avait un foisonnement de matériels tous plus divers les uns que les autres, personne ne règnait (encore) en maître absolu sur ce monde informatique.

On a toujours dit que l’outil informatique a été pensé pour simplifier le traitement de l’information. Pincez-moi mais aujourd’hui il semble parfois plus compliqué de réaliser une opération avec un tel outil car les processus sont devenus tellement complexes que certains outils sont véritablement des freins à l’optimisation de ces traitements.

J’ai eu l’idée d’écrire ce billet pour refléter une lecture faite récemment dans le magazine JV, un nouveau magazine papier sur le thème du jeu vidéo et qui déborde légèrement sur le cinéma (mais très légèrement). Le fil conducteur reste similaire mais je pense que tellement de gens pensent comme nous que je souhaitais faire part de mes humeurs. C’est chose faite. Et profitez-en pour acheter ce magazine, il en reste peu et ceux qui restent ne sont pas toujours de bonne facture… En plus ce n’est pas cher, c’est rare…

Culture Vintage

Faire du neuf avec du vieux...

Depuis quelques années nous pouvons voir revenir une certaine nostalgie des objets d'après-guerre un peu partout où nos yeux se posent : magazines, mode, déco, brocantes... La société est probablement inquiète pour son avenir et se tourne alors vers les objets rassurants du passé. Les marques usent et abusent alors de cette tendance pour nous faire adopter les objets du passé à la mode actuelle.

Quoiqu'il en soit, les anciens objets ont vraiment la côte et nous redonnent les frissons et les joies que nous avions pu éprouver durant notre enfance. J'imagine qu'il peut y avoir un vintage par génération. En tout cas je vais vous parler du mien...du vintage qui rappelle mon enfance...qui a marqué des générations...

Goldorak, Go !!!

Goldorak Go !!!

A tout Seigneur tout Honneur, commençons par le Robot emblématique des années 70 (1970 oui, pas 2070), j'ai nommé Goldorak. Parce que tout jeune de l'époque en âge de comprendre la télé et les blagues de Jacky et Corbier, est forcément tombé face à face avec un véritable phénomène en provenance du Japon que chez nous nous appelons Goldorak. Les noms d'origine sont Ufo Robo Grendizer (oui c'est tout pour lui) mais que nous mémorisons mieux sous le vocable Goldorak...

L'engouement a commencé vers 1977 et s'est prolongé sur 74 épisodes gaiement retransmis dans la seule émission véritablement jeunesse de l'époque : Récré A2 (sur feu Antenne 2).

Le pitch est simple : un Prince est arrivé sur Terre à bord d'un grand vaisseau qui se compose de deux parties : une soucoupe porteuse et un robot gigantesque doté d'un armement inconnu sur Terre. Ce pilote est Actarus, qui mène une double vie : fermier chez Rigel, un hurluberlu qui traque les aliens avec une lunette astronomique et pilote de ce grand robot dans le centre spatial à proximité.

La vie se passerait tranquillement si, quasi quotidiennement, des phénomènes spatiaux étranges étaient relevés par le Centre du Pr Procyon, le père adoptif d'Actarus. Ces derniers sont en fait des escadrilles d'ovnis à la recherche de Goldorak, le vaisseau d'Actarus.

Au fur et à mesure de l'évolution de l'histoire, de nouveaux personnages apparaissent tels Alcor, un terrien ayant fabriqué un OVT (Objet Volant Terrien) et qui se trouve être le pilote d'un engin similaire à Goldorak dans une autre série japonaise (Mazinger je crois), ou bien Venusia, la fille de Rigel, secrètement amoureuse d'Actarus, sans savoir qui il est vraiment avant au moins le 50eme épisode.

La dernière à arriver sera la soeur d'Actarus, qui était censé être le dernier survivant de l'explosion de sa planète Euphor, mais qui visiblement ne l'est pas. Tous les 4 vont lutter contre les forces hostiles du Grand Stratéguerre, qui a voué la perte du Prince d'Euphor et qui cherche à récupérer Goldorak par tous les moyens. Au vu du nombre de robots perfectionnés qu'ils envoient régulièrement, des Goldoraks ils auraient pu en construire au moins 50...

Au bout des 74 épisodes, après d'âpres combats, contre des Golgoths, des Antéraks, des soucoupes de tout type, des ennemis charismatiques et des amis non moins sympathiques, notre héros s'en retourne dans l'espace à la recherche d'une planète qui pourrait abriter de la vie similaire à celle qui l'a vue grandir : Euphor. Clap de fin. C'est un des meilleurs épisodes rempli d'émotion. Finies les grandes batailles. Finies les tentatives amoureuses ratées. Finies les belles amitiés interdsidérales. Tout le monde retourne chez lui.

"Il arrive du fond du temps, comme un soleil éblouissant, qui est-il ? D'où vient-il ? Formidable robot des temps nouveaux...". Rappelez-vous, c'étaient quelques-unes des paroles prononcées par Noam sur un des génériques les plus fameux du dessin animé. Parmi les 7 génériques connus, c'est le plus vendu en format 45T. Je dois préciser que c'est un vynile. (pour les plus jeunes, le vynile est un disque monopiste enregistré sur une surface noirâtre et qui s'écoute avec un tourne-disque, la piste audio étant produite grâce à un diamant $$$ (mais non pas un qui se mesure en carats...)).

Du bien bel ouvrage qui résiste au temps, avec des ressorties d'épisodes remasterisés en format DVD officiels (précédemment disponibles en direct de Corée au format officieux), de nombreux gadgets (dont le robot en photo qui fait plus de 30 cm de haut et qu'il avait fallu attendre plus de 3 mois à partir du jour de commande... On trouve également des mugs, des statuettes et tout un univers de goodies hors de prix gravitant autour de la licence.

magazine vintage Vous trouverez de nombreuses informations dans le magazine hors-série 2014 de la série Antiquités/Brocante. Les informations sont nombreuses, variées, très rafraîchissantes et vous redonnent du plaisir en vous communicant les informations sur les éléments de votre jeunesse...

Autres références à connaître sinon...

Les consoles de jeu

Les consoles de jeu et les vieux ordinateurs

Je ne vais pas trop en dire ici car beaucoup d'autres sections du site en parlent mais quand on évoque le vintage, le monde des consoles old-gen (par rapport aux next-gen) et des micro-ordinateurs 8 ou 16 bits fleurent bon les temps anciens, où quand l'on disait que l'on était informaticien, cela signifiait quelque chose (pas seulement Word et Excel). Un temps où l'on n'était pas toujours assuré que l'opération racine(carré(2)) rendait la valeur entière 2 (parfois 1.976) en fonction du fabricant, où il n'y avait pas toujours de disquettes pour enregistrer ses maigres réalisations, où de nombreux constructeurs faisaient avancer la roue avec des trucs hors normes comme les ZX, les MSX, les DAI, et les mastodontes ATARI et Commodore, éternels rivaux jusque dans la tombe (même si la licence Amiga est toujours très active actuellement contrairement à Atari, mais je dis ça je ne dis rien...).

Pauvres de vous âmes en peine si vous n'avez jamais manipulé ces brontosaures, tapé des lignes de code BASIC ou Assembleur pour obtenir (pas toujours) des programmes qui affichent des trucs à l'écran, râlé parce que l'affichage sur une télévision de l'époque, avec une liaison par le câble d'antenne hé bien ce n'était pas la panacée (merci aux créateurs de moniteurs qui ont équipé les micros par la suite). Comme dirait Gotlib : Rhaâââ Lovely !

Polaroid

Le Polaroid

Pour les personnes qui se demandent ce qu'est cet objet aux formes étranges qui est sur l'image, je vous présente : l'appareil photo Polaroid. La bande translucide au-dessus s'appelle une boîte de flash. Waaah me direz-vous non ? Le plus impressionnant c'est surtout que la photographie est disponible (presque) immédiatement après la prise de vue. Pas mal non ?

Allez je repose les bases parce que j'en vois qui se moquent.

LEGO

Les Lego

Le jouet créatif par excellence, revenu en grâce après quelques années de disette. Sorties de l'imagination d'Ole Kirk Christiansen en 1932, les briques qui s'assemblent et se désassemblent à l'infini ne sont pourtant inventées qu'en 1949. Précédemment la société LEGO ne fabriquait que des jouets en bois...

Le renouveau de la firme LEGO (en danois : "joue bien") vient essentiellement de la capacité qu'elle a eu de pouvoir acquérir de prestigieuses licences comme Star Wars, Batman ou les Simpsons qui sont venues compléter les fabrications maisons que sont les Technics, City, Creator, Espace... Le gros avantage en plus c'est que les briques sont toutes compatibles entre elles donc la seule limite est l'imagination des joueurs.

Ces briques sont formidables et permettent même de faire jouer plusieurs générations simultanément en inventant des histoires et en développant son imagination. Il y a même quelques dessins animés extrêmement bien réalisés qui ont relancé l'intérêt pour ces jouets. Comme dirait l'autre : "J'achète !". Bon certes le prix n'est pas des moins élevés mais une boîte de temps en temps cela fait plaisir à tous les membres de la famille non ?

Tabouret TAM TAM

Le tabouret TAM TAM

Je voulais revenir sur ce tabouret qui aura bercé mon enfance. Personne ne le connaît plus aujourd'hui mais cet objet était originellement destiné à nos amis pêcheurs mais c'est véritablement Brigitte Bardot qui l'a popularisé car elle était assise dessus durant une interview. Composé de deux parties qui s'assemblaient, d'une forme de tam-tam (d'où son nom) et de deux couvercles, ce tabouret pouvait être utilisé comme siège (normal), comme fourre-tout, objet roulant...

Durant ses heures de gloire des années 1970-1980, ce tabouret a été vendu à plus d'une dizaine de millions d'exemplaires dans des coloris, hum, de l'époque donc d'bord orange. Heureusement d'autres couleurs sont rapidement venues compléter ce florilège avec vert, rouge, bleu, noir, blanc. Pas très grand (environ 45 cm de hauteur) mais diablement pratique...

Baby-foot Bonzini

Bonzini, le roi du Baby-Foot

Les années lycée, vous vous souvenez ? Ce dont on se rappelle le plus finalement ce sont les périodes de pause entre les cours où tout le monde se précipitait au café du coin pour des parties endiablées de baby-foot. Le bon vieux Bonzini, devenu un nom commun comme frigo ou scotch, était le point de rencontre de diverses générations, diverses écoles, nos "battles" à nous, les vieux (enfin pas trop hein ?). A chaque fois que je vois un Bonzini, les souvenirs remontent à la surface et l'envie de titiller la balle en liège revient au grand galop. En plus, il y a toujours quelqu'un dans les parages prêt à relever le défi... C'est le top !

Il faut juste savoir que cet objet est apparu en 1920 (oui ma bonne mère) et qu'il y a toujours des compétitions internationales réunissant des équipes mixtes, qui ne se déroulent plus dans les cafés mais dans des grands gymnases avec beaucoup de spectateurs.