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Parce qu'il faut toujours un commencement...

Atari

Ici bientôt l'histoire de la firme Atari...

Atari VCS 2600

Date de sortie USASeptembre 1977
Date de sortie FRANCESeptembre 1981
Date de sortie JAPONOctobre 1983

La console VCS 2600 d'ATARI, sortie en 1977, a démocratisé les machines de jeu avec cartouche que l'on branche sur un écran de télévision dans le salon. Malgré la concurrence féroce des Mattel Intellivision et Coleco CBS, ainsi que la crise du jeu vidéo de 1983, la VCS restera leader sur le secteur jusqu'en 1985, date de l'arrivée de Nintendo et de sa NES en 1985.

En 1982, Atari a perdu un procès contre Activision, un petit studio de développement dont les membres étaient issus des rangs d'Atari (mal payés à priori). C'est à ce moment-là qu'Atari a compris qu'il ne fallait pas essayer d'être le seul acteur du marché logiciel de sa console. Disposer de sociétés tierces capables de prendre en main la console, de la programmer, de lui donner un ensemble de jeux plus important ne pouvait qu'être bénéfique pour Atari. Reste que le contrôle qualité n'était pas au rendez-vous et un grand nombre de produits de très médiocre qualité (voire même nuls, tant qualitativement que scénaristiquement) sont sortis sur la console. Cela permettait à Atari de gagner beaucoup d'argent mais a finalement sapé l'intérêt porté à la console. En 1984, Atari a vendu son activité, laissant la place libre à une société nommée Nintendo...

Cependant, Atari a relancé sa console sous le nom de Atari 2600 Jr, qui se vend pour presque rien mais qui dure jusqu'en 1989, avec 30 millions d'exemplaires vendus malgré tout.

Equipée d'une version édulcorée du CPU MOS 6507 (qui a fait les beaux jours de nombre d'ordinateurs dont le C64), donc moins chère et offrant moins de lignes de mémoire, la console VCS disposait de 8 Ko de mémoire globale répartie en 4 Ko pour la RAM et les E/S ainsi que 4 Ko pour les cartouches de jeu. Heureusement qu'il y a eu une méthode appelée le bank switching qui a permis de monter la capacité de 4 Ko à 20 Ko pour le stockage sur les cartouches, en utilisant une puce dédiée à cette fonctionnalité.

Comme pour toute console, l'intérêt est d'afficher des éléments graphiques sur l'écran. Atari a développé des puces nommées TIA chargée de l'affichage et du son. Mais, toujours pour des raisons de coût, le TIA n'incorpore pas de mémoire vidéo ni de moyen de synchroniser les affichages avec le raster de l'écran. Sans frame buffer (donc sans zone mémoire pour faire une péparation offscreen avant affichage), il fallait que le programmeur calcule par lui-même le nombre de cycles requis pour dessiner une ligne. 4 couleurs par ligne, 5 sprites de taille très moyenne en simultané, cela forçait les programmeurs à redoubler d'ingéniosité pour afficher les animations des jeux...

Avec plusieurs versions, la VCS a d'abord disposé de 6 boutons : marche/arrêt, interrupteur pour TV Noir et Blanc, réglage de la difficulté de jeu, un pour le reset et un dernier pour sélectionner un jeu parmi plusieurs en cas de cartouche disposant de plusieurs jeux. Elle a été rapidement remplacée par une console disposant de 4 interrupteurs, les sélecteurs de difficulté passant sur une autre face, à côté des manettes. D'ailleurs, en parlant de manettes, elles ont marqué des générations d'ordinateurs, tous se voulant capable d'utiliser ces belles manettes toutes simples mais tellement faciles à prendre en main, robustes et iconiques aujourd'hui. La manette n'offrait qu'un seul bouton (les jeux de l'époque n'en demandaient pas plus à l'époque).

L'essence même de la console VCS était de pouvoir utiliser des cartouches, connectées par un port 24 broches. Les cartouches sont assez modestes en termes de capacité, car n'offrant que 4 Ko de mémoire. Par l'ajout d'une puce spéciale, elles passent à une capacité jusqu'à 32 Ko en utilisant le bank switching traitant les informations par bloc de 4 Ko.

Emulateurs

Atari 400/800

Aux Etats-Unis, dès le début des années 1970, Atari a connu une forte croissance dans le milieu du jeu vidéo, principalement grâce à sa mythique console VCS 2600. Mais l’univers vidéo ludique était en mutation avec l’apparition des micro-ordinateurs. Pour accéder à ce marché, Atari produisit les séries 400 et 800, des micro-ordinateurs 8 bits qui ne connurent cependant qu’un faible succès hors des frontières américaines. Grâce à l’expérience acquise par la firme dans le développement du jeu Pong, les Atari 400 et 800 étaient très efficaces dans les domaines audio et vidéo. Les puces CTIA et ANTIC prenaient en charge le scrolling vertical, horizontal et la gestion de 8 sprites hardware simultanés.

La console acceptait plusieurs formats de cartouches ainsi que l’utilisation de 4 manettes de jeu (Nintendo et compagnie n’ont rien inventé non ?). Et côté sonore, le fabuleux chipset POKEY permettait de restituer du son sur 4 voix de 3,5 octaves. En groupant deux voix il était possible de produire du son numérisé en 16 bits !

Pour mémoire, ce jeu de puces a été conçu par Jay Miner, le futur créateur du non moins célèbre Amiga !!!

CARACTERISTIQUES PRINCIPALES DE L'ATARI 400
CPU MOS 6502
Fréquence 1,79 MHz
ROM 8 Ko
RAM 48 Ko
Mode texte --
Mode graphique 320 x 192 en2 et 4 couleurs parmi 256
Son 4 canaux sur 3,5 octaves
Clavier --
Extensions --
Prix --
1ère commercialisation 1979

Galerie Photos

Atari 400

Liens

https://stella-emu.github.io/