Suivant d'assez près l'apparition de son aîné TO7, la version MO5 se retrouve dans un châssis beaucoup plus petit, privé de son lecteur de cassettes intégré mais disposant d'un port cartouche. L'apparition du clavier à gomme permet d'oublier un peu les déboires rencontrés à l'utilisation du clavier sensitif du TO7 sans être véritablement très pratique. Le crayon optique, outil révolutionnaire du TO7 (mais pas très précis il faut l'avouer), n'est plus livré en standard mais est en option et se raccorde sur le port d'extension dédié.
Le MO5 représente une petite évolution par rapport à son grand frère en cela qu'il offre plus de mémoire à l'utilisateur mais son BASIC constitue seulement un sous-ensemble de celui du TO7. Toujours d'origine Microsoft, un certain nombre d'instructions ont disparu notamment sur les affichages de textes et la gestion des nombres flottants en double précision. Seule grosse amélioration : la BASIC est résident et donc plus besoin de cartouche séparée.
La présence du port cartouche offre la possibilité de mettre en réseau des MO5. Selon le Plan Informatique pour Tous (PIT), à partir de 1985, l'association faite avec la société Léanord pour la gestion d'un réseau local a permis aux MO5 de prendre place assez facilement dans nos écoles (environ 1 sur 5 selon les statistiques). Aux écoliers les joies du nano réseau, réseau mis en place par l'intermédiaire d'un connecteur à insérer dans le port cartouche. Ces nano machines (31 au maximum) pouvaient ainsi utiliser des périphériques nativement inaccessibles telles que des lecteurs de disquettes, denrée encore assez rare car onéreuse pour l'époque. La connexion était réalisée sur une ligne de type RS485 avec environ 500 kbps et le tout était piloté par un équipement de type IBM PC avec une carte nano réseau. Le Bull Micral 30 était le plus fréquemment mis en place mais d'autres de chez Goupil, Logabax, Léanord et Matra étaient également utilisés.
| CARACTERISTIQUES PRINCIPALES DU MO5 | |
|---|---|
| CPU | Motorola 6809E |
| Fréquence | 1 MHz |
| ROM | 16 Ko pour le BASIC et le moniteur, 16 Ko pour l'écran en RAM |
| RAM | 64 Ko dont 32 Ko utilisables par les programmes. |
| Mode texte | 25 lignes de 40 caractères |
| Mode graphique | 320 x 200 avec 6 couleurs |
| Son | -- |
| Clavier | Clavier gomme/silicone de 57 touches, sans pavé numérique |
| Extensions | Cartouches BASIC de 16 Ko maximum, imprimantes, manettes, prise péritel intégrée à l'ordinateur, lecteur de disquettes de 80 Ko de stockage (4 lecteurs maximum) |
| Prix | |
| 1ère commercialisation | 1984 |
Avec l'apparition du TO9, Thomson vise la même cible qu'un des concurrents de cette époque : l'Apple IIc. Avec un tarif de moins de 10 000 FF (sans moniteur), d'aucuns disent que le Thomson TO9 constitue le Macintosh du "pauvre". En face de lui se trouve également le nouveau venu de chez Atari : le 520 ST (moins de 10 00 FF cette fois avec un moniteur monochrome).
Quoi qu'il en soit, la forme d'une unité centrale avec clavier détachable donne un look un peu professionel à l'ensemble. Poser l'écran sur l'UC, le lecteur de disquettes en façade, rend indéniablement un aspect bien fini.
Le BASIC inscrit en ROM reprend celui du TO7, bonne nouvelle pour la compatibilité avec la logithèque relativement fournie de son prédécesseur (même si la qualité de l'ensemble est discutable...). Egalement en ROM se trouvent un traitement de texte, un logiciel de gestion de fichiers et d'un OS permettant s'utiliser des disquettes.
| CARACTERISTIQUES PRINCIPALES DU TO9 | |
|---|---|
| CPU | Motorola 6809E (8 bits)) |
| Fréquence | 1 MHz |
| ROM | 136 Ko avec cinq logiciels intégrés. |
| RAM | 128 Ko |
| Mode texte | 25 lignes de 40 caractères |
| Mode graphique | 320 x 200 avec 6 couleurs |
| Son | -- |
| Clavier | Clavier mécanique avec pavé numérique |
| Extensions | Cartouches BASIC de 16 Ko maximum, imprimantes, manettes, prise péritel intégrée à l'ordinateur, lecteur de disquettes de 80 Ko de stockage (4 lecteurs maximum) |
| Prix | |
| 1ère commercialisation | 1984 |
